C’est dans cette chambre à combustion que l’on introduit le bois de chauffe pour « la cuisson» des briques. Cette étape de la production demande beaucoup d’énergie. A défaut d’autres sources, les producteurs font un simple prélèvement de bois de chauffe dans l’environnement immédiat. Pour certains, cette méthode de cuisson est une des causes de dégradation de l’environnement (du couvert végétal en particulier). Mais il serait peut être intéressant de mener des études d’impact environnementaux plus approfondies pour connaître l’impact réel de ce prélèvement de bois de chauffe nécessaire à la cuisson des briques, sur l’environnement. Par ailleurs, il est évident que c’est le mode de production (de briques) dominant au Burundi. A défaut donc d’autres source d’énergie de substitution au bois de chauffe, il conviendrait alors d’encadrer les producteurs dans leurs activités.
Le vélo occupe une place de choix ici au Burundi. Le seul problème pour le cycliste, c’est de pouvoir pédaler et grimper les nombreuses collines le long de la route. Cet exercice sollicite beaucoup d’effort physique en particulier, quand on quitte la plaine de Bujumbura et que l’on se dirige vers Muyinga (par Route Nationale numéro 1). Pour faire l’économie de ces efforts physiques, les cyclistes s’agrippent à des camions comme le montre la photo ci-dessus. C’est une entreprise risquée mais qui ne décourage pas ces téméraires. 
